Je suis arrivé pour la première fois dans la jungle de Calais en novembre 2015. J’y ai rencontré une communauté soudanaise du Darfour avec qui j’ai vécu durant ces quelques semaines.
De mes aller-retours jusqu’à l’évacuation et la destruction de la partie sud du camp en mars 2016, j’ai voulu saisir et montrer le quotidien. Un quotidien fait d’attente, ponctué de distributions parfois chaotiques de vivres, de petites joies et de tentatives douloureuses et souvent infructueuses de passer enfin de l’autre côté de la Manche.
*Dougar : Ralentissement, bouchon en dialecte soudanais